Saison 10 - TF1

La saison 10 est en cours de diffusion sur TF1 chaque mercredi soir dès aujourd'hui. Les trois premiers épisodes viennent d'être diffusés. Avez-vous suivi ? Avez-vous aimé retrouver notre équipe de médecins ? 

N'hésitez pas à commenter les épisodes après leur diffusion. 

Toutefois, les spoilers ne sont pas autorisés dans ce forum, donc pour ceux qui ont déjà vu la saison US, commentez mais gardez le suspense quant aux intrigues suivantes, svp. :) 

En guise de cliffhanger, la saison 9 nous laissait dans l'incertitude quant au destin de l'un des personnages phares de "Grey's Anatomy" : Richard. Finalement, ce dernier va s'en sortir dans ce double épisode de reprise, ce qui reste une petite surprise à mes yeux. Je m'attendais réellement à ce que le directeur historique du Seattle Grace y passe, et au fond, cela aurait été un bon moyen de relancer une fois encore la machine. Néanmoins, "Après l'orage" parvient tout de même à maintenir une certaine tension durant ses deux parties, et si le suspense n'est pas total, la situation est cependant bien gérée.

On découvre donc, entre autres, que Richard a désigné Meredith comme décisionnaire à propos des actes médicaux dont il pourrait avoir besoin, ce qui crée de sérieux remous entre Cristina, Bailey ou encore Catherine, la mère de Jackson qui débarque en furie au Grey Sloan Memorial. Chaque proche de Webber trouve donc sa place d'une façon ou d'une autre face à la situation, et c'est une très bonne chose. Par ailleurs, "Grey's Anatomy" a réservé une autre surprise bien moins réjouissante pour les internes de l'hôpital : Brooks, missionnée par Shane pour retrouver Richard, va connaître un destin plus tragique.

Brooks n'était certainement pas le personnage le plus marquant que la série ait connu, mais sa mort apporte cependant une multitude d'instants relativement touchants, en particulier lorsque la mère de celle-ci arrive devant ses collègues pour retrouver sa fille, qu'elle croit toujours en vie. Dans l'ensemble, je suis persuadé que la perte de Richard aurait pu davantage servir ce season premiere que celle de Brooks, mais l'intrigue telle qu'elle est écrite est plutôt bien menée. Au-delà de ces événements, la série s'intéresse naturellement à ses autres personnages, de façon inégale.

Le côté humoristique qui fait le charme de "Grey's Anatomy" est ainsi accentué par les prises de bec entre Cristina et Bailey, ou encore grâce à la relation entre la première et Owen. Le départ de Sandra Oh est désormais fixé en fin de saison 10, et je dois avouer que cela me fend déjà le coeur tant Cristina est clairement l'atout majeur de la série. De même, Alex se retrouve dans un beau pétrin lorsque Jo est réfractaire à l'idée de faire l'amour avec lui dans des pièces où il a déjà emmené ses anciennes prétendantes. Ce n'est clairement pas l'histoire la plus originale et la plus inspirée, mais ça se laisse regarder.

Enfin, si la mort de Brooks n'alimente pas comme il se doit l'aspect dramatique de ce double épisode, la série peut compter sur la relation entre Callie et Arizona pour cela. Les échanges entre les deux femmes sont de diverses natures, mais les scènes où Callie craque (en premier lieu chez Derek, en se confiant à ce dernier sur ses peines de coeur) sont bien plus captivantes. Sara Ramirez, à l'image de ce qu'elle a déjà pu délivrer par le passé, fait preuve d'une justesse exemplaire dans son jeu. Quelque part, heureusement qu'elle est là.

En bref : "Grey's Anatomy" déroule ses intrigues sans grande surprise, et avec des enjeux limités, mais réussit malgré tout sa rentrée.
Note : 7/10

Initiée l'an passé lors de l'un des arcs scénaristiques les plus forts de l'histoire de "Grey's Anatomy", l'administration de l'hôpital par les personnages principaux est une nouvelle fois au coeur d'une intrigue particulièrement intéressante. En effet, si la tempête est désormais derrière les médecins du Grey Sloan Memorial, celle-ci a causé quelques dégâts, en premier lieu dans les finances de l'hôpital, si bien qu'Owen se retrouve confronté à de lourds dilemmes. Pas forcément très inspirée, l'intrigue parvient à rendre enthousiaste grâce à un élément tout particulier.

En effet, face à cette situation, "Thérapies de couples" va créer une certaine tension et un affrontement entre Owen et Jackson, et très franchement, l'association entre les deux hommes est une fois encore une grande victoire, d'autant que le scénario est parfaitement écrite jusqu'à la réunion finale organisée conjointement. Ce n'est pas très novateur, mais c'est extrêmement soutenu et efficace, et cela donne l'occasion à la série de mettre ces deux excellents personnages en avant.

Dans le même temps, l'état de santé de Richard continue de diviser les médecins, par ailleurs occupés à sauver un certain nombre de vies, dont une femme ayant avoué avoir couché avec le frère de son mari juste avant de s'éteindre. Les cas de la semaine (car au final, Richard en est un) sont bien menés, et apportent à la fois de la légèreté et de l'émotion, tel que "Grey's Anatomy" sait le faire. S'il n'y a pas de scène véritablement marquante (cela s'explique en partie par la mécanique un peu trop bien huilée de l'épisode), le tout fonctionne, et c'est l'essentiel.

En bref : Même dans ses opus les plus traditionnels, la série parvient encore à mélanger astucieusement les styles pour délivrer de très bonnes choses.
Note : 7.5/10

Ces dernières années, outre "CSI" et "NCIS", je n'ai pas souvenir d'avoir visionné le 200ème épisode d'une série. C'est donc une barre très symbolique et rarissime que franchit "Grey's Anatomy" avec ce quatrième opus de la saison 10, toutefois de façon plutôt mitigée. Disons que son timing, très proche du season premiere et de l'événement de la tempête, ne permet pas à "Soirée de gala" d'être véritablement explosif comme il aurait pu l'être. J'attendais néanmoins davantage d'originalité de la part de la série, qui n'a peut-être pas utilisé la soirée de charité comme elle aurait pu.

La délocalisation des médecins du Grey Sloan Memorial est une excellente idée, mais au final, le fait de ne pas se confiner dans le bâtiment du gala et d'alterner avec des intrigues parallèles se déroulant à l'hôpital atténue l'aspect novateur proposé par les scénaristes. Quoi qu'il en soit, cet épisode reste de bonne facture malgré tout, avec une vitesse d'exécution plus que satisfaisante, et quelques trames humoristiques extrêmement sympathiques, à l'image de la compétition initiée par Jackson, ou encore de la petite réunion d'April et Arizona dans la réserve, totalement bourrées.

D'un point de vue émotionnel, à l'exception de l'affrontement entre Bailey et Richard, "Soirée de gala" n'est certainement pas la plus belle réussite de la série, notamment à cause de quelques tentatives dont l'aboutissement demeure très limité. Je pense par exemple aux relations April/Jackson ou encore Cristina/Owen qui, en dépit de la folie toujours plus fun de Cristina, n'apportent pas grand chose à l'épisode. Si l'arrivée du père d'Alex a aussi un impact limité, elle peut en revanche être une introduction à quelque chose de captivant par la suite. Laissons du temps au temps.

En bref : Un peu d'amertume face à ce 200ème épisode qui ne célèbre pas ce seuil symbolique aussi efficacement qu'attendu.
Note : 6.5/10

Alors qu'elle avait débuté de façon plutôt positive, cette saison 10 de "Grey's Anatomy" tend à se banaliser, et ce n'est pas forcément très réjouissant. Cet épisode reste ainsi dans la lignée du précédent, si ce n'est qu'il manque de la petite originalité du gala qui empêche de casser, même partiellement, une mécanique bien huilée. Toutefois, outre sa construction très classique, "Mère et chirurgien" souffre surtout d'intrigues pas toujours inspirées, et parfois faibles. L'exemple le plus flagrant reste celui d'Alex et de son père, dont on découvrait l'existence dans le 10.04.

Plutôt prometteuse, cette arrivée est presque sabordée par le désintérêt total qui lui est ici porté. La scène dans l'ascenseur aurait pu délivrer quelque chose de fort et émouvant, mais il n'en fut rien, malheureusement. De même, les cas de la semaine ainsi qu'un certain nombre de personnages n'ont pas grand chose à offrir : April, Shane, Derek, Owen, Miranda... Si "Grey's Anatomy" ne peut pas toujours s'attarder sur l'ensemble de sa distribution, la liste est un peu trop longue cette semaine. Pour compenser, la série brille grâce à un personnage : Jackson.

Plus les saisons passent et plus Jesse Williams apparaît comme un membre indispensable du casting, et cette pléiade de scènes entre lui, sa mère et Stéphanie sont à la fois jouissives et parfaitement écrites au niveau des dialogues. L'humour est donc une nouvelle fois le principal atout de cet opus, avec quelques passages sur Callie ou encore Arizona qui font mouche. En revanche, en dehors d'un échange assez musclé entre Meredith et Cristina vers la fin, le drama de Shonda Rhimes manque cruellement de... drama. Un peu problématique.

En bref : Correct, mais merci la famille Avery.
Note : 5.5/10

Son départ n'interviendra qu'à l'issue de cette dixième saison, mais déjà, de façon très maligne, "Grey's Anatomy" semble se préparer aux adieux de Cristina. Cela se ressent plus ou moins dans la manière dont les scénaristes s'emploient à éloigner peu à peu Cristina et Meredith, dont les affrontements ne sont jamais virulents, mais progressivement délicats à gérer pour l'amitié qui perdure entre les deux femmes. Du coup, naturellement, l'intrigue ne prend que peu de place, mais une dimension toute particulière. De même, un autre personnage est au coeur d'une histoire prenante : Alex.

Alors que l'épisode précédent bâclait un peu son propos au sujet du père d'Alex, celui-ci rectifie le tir avec pas mal de réussite. Les deux hommes sont donc enfin face-à-face, dans un échange empreint d'émotion qui tourne malheureusement à la catastrophe lorsqu'Alex découvre qu'il s'est un peu trop emballé, et finit par frapper son père avant de se brouiller avec Jo. Le héros campé par Justin Chambers est ainsi exploité à sa juste valeur, et l'acteur parvient à délivrer la dose d'émotions nécessaire pour rendre le récit palpitant.

Néanmoins, en conséquence d'un surplus dramatique pas toujours nécessaire (comme cette tasse qui rappelle à Shane la mort d'Heather), "Cartes en main" en oublie parfois le côté plus fun qui fait le sel de la série, et qui a pourtant marqué le début de cette saison 10. Un manque qui laisse à penser que les scénaristes n'arrivent plus à se diversifier, ce qui est assez dommage. Je préfère évidemment un opus plus poussé comme celui-ci, par ailleurs rythmé comme il se doit, mais le style de la comédie et les bonnes idées auraient sans nul doute offert à la série quelque chose d'excellent.

En bref : Un bon épisode de "Grey's Anatomy", qui surfe cette semaine davantage sur le mélodramatique, au détriment de l'humour, plus en retrait.
Note : 7/10

Comme je l'ai dit de nombreuses fois, cette saison 10 est la plus nulle des 10 et de très loin c'est malheureux. 
Les seuls "bons" épisodes sont les 1,2,3,4,12,13, et les excellents sont les 21,22,23,24 consacré à Cristina et son avenir, sinon toute la saison 10 est ennuyeuse en grande partie à cause des internes Stephanie, Jo, Shane, Leah et aussi car la crise MerCris est inutile et pas crédible en certain point, Merder ennuyeux et détestable, Jolex intriguant en saison 9, inutile en saison 10 et je parle même pas de la relation Alex et son père qui était nécessaire pour exploiter à fond le personnage mais autant l'oublier. 

Seul bon point : Calzona en crise toujours divertissant, Amelia en guestar, Cristina sur le départ et c'est tout.

Ben la, tu as résumé ma pensée, pas besoin détaillé plus !!

Cela faisait un petit moment maintenant que "Grey's Anatomy" n'avait pas proposé d'épisode spécial Halloween, et c'est un réel bonheur de voir que cette saison 10 a souhaité développer quelque chose autour de la fête du 31 octobre. Il faut dire que les séries médicales sont particulièrement bien placées pour traiter du sujet, notamment au travers leurs cas de la semaine, et "Frayeurs nocturnes" le prouve de bout en bout grâce à une multitude de patients tous aussi barges les uns que les autres. Toutefois, ce ne sont pas les seuls atouts de l'épisode.

Je trouve en effet que la réussite majeure de celui-ci est sans conteste l'originalité de sa réalisation. Qu'il s'agisse de l'ambiance, de la variété des plans ou encore du jeu avec les décors appropriés de l'hôpital, l'ensemble ne manque pas de piquant et s'empare magistralement de la thématique développée pour soutenir le récit. En conséquence, le côté divertissant et fun de l'épisode est renforcé, tout comme l'impact des différentes histoires développées. 

Malgré tout, "Grey's Anatomy" ne parvient pas tout à fait à maîtriser totalement ce qu'elle raconte, notamment parce que les personnages n'ont pas forcément une place très imposante, et s'encroûtent dans des histoires assez fades. On peut notamment citer Arizona et Leah, dont la relation n'a strictement aucun intérêt, ou encore l'opération de Stéphanie, du même acabit. Seule Cristina, perturbée par son éloignement avec Meredith, et Shane, parviennent à délivrer quelques instants plus travaillés et touchants.

En bref : Halloween apporte un vent d'air frais et de diversité appréciable.
Note : 7.5/10

L'instant le plus poignant de ce huitième volet de la saison est probablement le tout dernier de l'épisode. En effet, dans celui-ci, Bailey fait une crise et semble complètement perdre l'esprit. Outre le fait que l'actrice est toujours exceptionnelle dans son rôle, Bailey retrouve une dimension qu'elle n'avait pas connu depuis quelques temps, et je dois avouer que cela m'enchante. Difficile de savoir où les scénaristes veulent aller avec ces problèmes de concentration et ces troubles du comportement chez elle, mais le suspense demeure, pour le meilleur.

Autre histoire forte de cet épisode, la confrontation entre Meredith et Cristina, qui prend une ampleur supérieure alors que la première refuse catégoriquement d'accorder à la seconde le droit d'utiliser son imprimante 3D pour un patient. Outre le fait que Meredith passe pour une vraie saloperie, l'intrigue est à mon sens plutôt bien menée, tant la séparation entre les deux amies semble de plus en plus irrémédiable. Néanmoins, j'attends maintenant de "Grey's Anatomy" qu'elle aille sur un autre terrain, afin d'éviter la redite.

Pour le reste, "Les uns contre les autres" est un opus assez classique, qui pâtit entre autres de cas médicaux pas forcément très bien construits, et très peu originaux. C'est dommage, d'autant que la légèreté ambiante est bien plus faible que dans la plupart des épisodes. En revanche, les petites histoires secondaires, telles la volonté de Derek de transmettre à Jackson le désir d'apprendre, ou encore les interrogations d'April et Matthew sur la façon de mener leur couple, sont plutôt mignonnes et sympathiques.

En bref : En dépit de cas de la semaine peu inspirés, voilà un bel épisode de "Grey's Anatomy", notamment du côté de Bailey.
Note : 7/10

Mais que vient faire cet épisode au beau milieu d'une saison qui n'en avait franchement pas besoin ? Telle est la question qui m'a traversé l'esprit de la première à la dernière seconde. Et pourtant. Pourtant, je ne pense pas exagérer en affirmant qu'il s'agit très probablement de l'opus le plus abouti de cette dixième saison jusqu'ici. "Erreur humaine ?" oublie donc toutes les intrigues développées depuis le season premiere, telles les histoires autour de Cristina, Bailey ou encore Jackson, pour se consacrer pleinement à... Callie. Un choix très étrange, mais dont le résultat est absolument poignant, à défaut d'être véritablement grandiose.

Le seul principal souci de cet épisode, outre sa difficulté à insuffler suffisamment de légèreté dans les flashbacks pour rompre un peu les longues séquences dramatiques, réside probablement dans l'issue du procès, un peu trop simpliste : n'aurait-il pas mieux vallu laisser Callie dans une position encore plus indélicate que celle-ci ? Mais les choses sont ainsi faites, et globalement, le récit est de très bonne facture. Callie se retrouve donc trainée en justice par un sportif célèbre, suite à une opération qui a conduit à l'amputation de ses deux jambes.

Grâce au talent sans faille de Sara Ramirez, l'une des perles du casting avec Sandra Oh notamment, "Erreur humaine ?" nous plonge dans un univers sensiblement différent de ce que "Grey's Anatomy" a récemment pu produire, avec des ambiances aux aspects rappelant la partie thrilleresque du rachat de l'hôpital, en particulier dans les procédés de réalisation. Les émotions sont également au rendez-vous, avec plusieurs passages extrêmement prenants (à commencer par le témoignage de Callie, naturellement), et les quelques ramifications à l'histoire d'amour de Callie et Arizona bien moins lourdes qu'on aurait pu le craindre. De quoi être accroché à son fauteuil sans trop broncher.

En bref : Partant d'une idée totalement saugrenue à ce moment précis de la saison, "Grey's Anatomy" s'en sort haut la main avec un épisode fort émotionnellement, et porté par une Sara Ramirez en pleine forme.
Note : 8.5/10

La parenthèse judiciaire de Callie étant déjà refermée, "Grey's Anatomy" revient dans ce dixième épisode à quelque chose de plus traditionnel, et forcément, de moins attractif. Cela ne signifie pas que celui-ci est foncièrement mauvais, notamment parce qu'il offre un certain nombre de confrontations intéressantes. La première d'entre elles concerne Arizona et Callie, puisque ces deux là se rabibochent petit à petit, soudées depuis l'épreuve récente traversée par Callie. Leurs échanges sont parfois un peu téléphonés, mais toujours justes dans les dialogues et dans l'interprétation.

Dans le même registre, Meredith et Cristina continuent de s'affronter, et la dispute prend une place de plus en plus problématique à l'hôpital. En dehors d'une altercation virulente en fin d'épisode, dans laquelle Shane trouve un rôle de façon assez douteuse, l'intrigue n'est malheureusement pas aussi poussée et travaillée qu'attendu, et la mayonnaise semble avoir du mal à faire monter sur le long terme. De la même façon, d'autres histoires sont en retrait pour des raisons d'importance ou d'intérêt (le mariage d'April, les cas de la semaine...), ce qui plombe un peu le rythme de l'épisode.

Fort heureusement, pour compenser ces quelques faiblesses, "Dans la tourmente" revient en douceur mais de façon plus qu'efficace sur l'élément le plus intense du scénario de cette première partie de saison : les problèmes de Bailey. Au détour d'une conversation avec Derek, Ben manque en effet de mettre sa compagne dans un sacré pétrin, alors que celle-ci a de plus en plus de mal à cacher ses soucis. Le plus intense du récit se déroule naturellement dans la dernière scène, lorsque Bailey pète un plomb sous les yeux de Ben. Chandra Wilson y est époustouflante, tout simplement.

En bref : Un épisode un peu en dedans, en dépit de 2 intrigues superbement développées.
Note : 6/10

bonjour a tous et toutes,

j'ai raté les 3 premiers épisodes de la saison 10. Depuis j essaie de trouver une forme de replay mais je n'y arrive pas... J'ai enregistré tous les épisodes depuis mais j'aimerai quand même trouver une solution pour 3 premiers ! Pour info je suis chez free.

merci de votre aide

bertrand

Si cet épisode est loin d'être aussi original que le 10.09 par exemple, et se contente de dérouler son récit de façon mécanique, il comporte néanmoins tous les ingrédients que l'on est en droit d'attendre de la part de la série. La principale force de "Révolutionner la médecine", outre l'idée judicieuse d'utiliser comme il se doit le thème de la recherche, reste sans conteste les émotions qu'il procure, en particulier grâce à Bailey. L'histoire de celle-ci prend en effet une autre dimension lorsqu'elle se retrouve obligée de devoir faire face à ses démons, et qu'elle prend conscience que quelque chose ne tourne pas rond chez elle.

Les quelques scènes où elle tente de pratiquer de banals actes de chirurgie sans y parvenir, ou encore son échange final avec Richard, sont de très jolis moments toujours brillamment portés par Chandra Wilson. Toutefois, la dose d'affect ne se cantonne pas à cette intrigue là, notamment car l'épisode propose quelques cas médicaux particulièrement touchants, axés sur l'innovation en matière de médecine. La recherche n'a pas toujours porté chance à "Grey's Anatomy" (je me souviens des essais de Derek, tout à fait inintéressants), mais voir cette femme toucher son mari grâce aux médecins du Grey Sloan Memorial, c'était un beau moment.

Dans un style radicalement opposé, "Révolutionner la médecine" est aussi l'occasion pour Matthew et Jackson de s'affronter de façon plutôt jubilatoire, et pour April de voir débarquer ses soeurs à Seattle, à l'approche de son mariage. Sans être le meilleur personnage de la série, April est toujours un bel atout, aussi bien lorsqu'il s'agit d'amuser la galerie que de provoquer quelques bons sentiments chez le téléspectateur. La scène finale de l'épisode, dans laquelle April pique sa crise face à ses 3 soeurs, est ainsi touchante mais surtout particulièrement fun, et permet une rupture bienvenue avec le reste des intrigues proposées.

En bref : En mélangeant cas de la semaine, recherche médicale et développement des personnages, "Grey's Anatomy" livre un très solide épisode.
Note : 9/10

La fin de cet épisode était tout de même à la fois jouissive et magnifique. Au beau milieu du mariage d'April et Matthew, Jackson se lève soudainement et après quelques hésitations, se décide à clamer haut et fort devant l'assemblée son amour pour la future mariée. L'instant est terriblement gênant pour tout le monde, mais tellement magique pour le téléspectateur que l'on ne peut qu'être excité de voir comment va réagir April. La relation entre les 2 personnages n'avait pas eu tel rayonnement depuis le début de la saison, et quelle qu'en soit l'issue, l'idée de la voir émerger de nouveau me plaît plutôt.

Toutefois, au-delà du cliffhanger, les préparatifs et la cérémonie du mariage sont aussi l'occasion de proposer des éléments légers tout aussi efficaces, à commencer par le running gag d'April déambulant dans l'hôpital avec ses bigoudis, totalement surexcitée par l'enjeu à venir, et qui offre une vraie dose d'humour dans un épisode plus dramatique qu'autre chose (marqué par plusieurs confrontations, ou encore une jolie scène sur "Total Eclipse of The Heart"). Mais "Grey's Anatomy" s'est une fois de plus employée à mixer les registres sans la moindre faiblesse.

Pour le reste, si Bailey ou encore Callie & Arizona sont un peu en retrait, les autres principales histoires des personnages continuent d'évoluer et d'être sur le devant de la scène. C'est notamment le cas de celle d'Alex et de son père, alors que celui-ci est de retour au Grey Sloan Memorial. Le face-à-face entre les deux hommes qui en découle est extrêmement puissant, avec un Justin Chambers bien meilleur qu'à l'accoutumée. En revanche, l'autre cliffhanger de "Lève-toi et parle" autour de Derek, ou encore le quasi-immobilisme dans la relation entre Meredith et Cristina, ne trouvent ici pas grand intérêt et empêchent l'épisode d'être réellement original.

En bref : Bonne fin de première partie de saison, qui donne indéniablement envie de revenir pour la suite.
Note : 8/10

La fin de l'épisode précédent donnait l'eau à la bouche : qui April allait-elle choisir entre Matthew et Jackson ? Sans grande surprise, ce retour de "Grey's Anatomy" nous apprend que la jeune femme a finalement décidé de s'enfuir avec son amour de toujours (ou presque). Si la série n'a pas vraiment pris de risque, il faut avouer que l'histoire entre les deux personnages est toujours aussi mignonne et touchante, à l'instar du dernier flashback, très touchant. J'ai aussi beaucoup aimé l'ouverture sur "Turn Around", avec un procédé de réalisation tout à fait adapté.

Forcément, tout cela a aussi eu des conséquences au Grey Sloan Memorial, ce qui donne lieu à un certain nombre de confrontations excitantes. Les tensions se font un peu sentir de tous les côtés, et c'est une bonne base de travail pour la suite du scénario de la saison. Malheureusement, "Pour le meilleur et pour le pire" n'est toutefois pas à la hauteur de l'enjeu, plombé par quelques intrigues relativement faibles, ou peu inspirées. Je pense en premier lieu au cliffhanger, intéressant sur le fond (la plainte contre l'hôpital), mais terriblement cliché sur la forme (l'interdiction des relations).

En outre, de nombreux protagonistes sont cantonnés à une évolution restreinte voire inexistante : Ben, qui se retrouve à faire son internat à l'hôpital sous la surveillance de Bailey, Meredith & Derek, qui s'embrouillent sans trop que l'on comprenne pourquoi ou que cela n'ait d'intérêt, ou encore Callie & Arizona, qui achètent une maison... et achètent une maison. Voilà voilà. Autant d'histoires ronronnantes bien trop classiques et banales pour être accrocheuses. Seul Alex se démarque un peu, en encaissant comme il peut la mort de son père, malgré le peu de place qui lui est accordé durant l'épisode.

En bref : Conclusion réussie pour la mise en couple de Jackson et April, contrastée par plusieurs histoires relativement pompeuses.
Note : 5/10

Sans être aussi mitigé que le précédent, ce nouvel épisode de "Grey's Anatomy" pâtit encore une fois de quelques choix scénaristiques plutôt douteux. Introduite en guise de cliffhanger dans "Pour le meilleur et pour le pire", la nouvelle règle de l'hôpital interdisant les relations sexuelles entre les membres du personnel est sujette à quelques conséquences dans "Amours cachées", qu'il s'agisse de la guerre ouverte entre Jo et Stephanie, de la position délicate de Jo devant le comité ou encore de la révélation au grand jour du mariage entre April et Jackson.

Toutefois, en dehors d'une confrontation explosive et d'une scène extrêmement fun dans le local à pharmacie, je suis persuadé que cette histoire, si ridicule soit-elle, aurait pu être à l'origine d'un registre humoristique bien plus prononcé et efficace. La série semble vouloir lever le pied sur la légèreté, sans doute pour prouver qu'elle a de la bouteille, mais ce n'est pas forcément une bonne chose. Fort heureusement, en ce qui concerne le développement des personnages, les couples April/Jackson et Jo/Alex évoluent positivement et de manière constructive. Sur ce point, l'épisode est une franche réussite.

Pour le reste, Meredith et Cristina continuent de se rapprocher un peu maladroitement mais sûrement, alors que la première est toujours agacée par le job à la Maison Blanche décroché par Derek, et que la seconde retombe éméchée dans les bras d'Owen. Si celui-ci est au centre de plusieurs scènes émouvantes et prenantes, Meredith, Derek et Cristina sont d'un ennui remarquable, avec des échanges vides d'intérêt et déjà vu qui s'enchaînent encore et encore. De même pour Callie et Arizona, qui méritent sans doute bien meilleur traitement que celui-ci.

En bref : En se focalisant sur 2 couples en particulier, "Grey's Anatomy" parvient à se renforcer, tout en développant également quelques intrigues de façon bien moins inspirée.
Note : 6/10

Je me plaignais ces derniers temps de l'inutilité quasi-totale de Callie et Arizona, mais cette semaine, "Grey's Anatomy" s'est réveillée pour donner aux deux jeunes femmes toute la place que leurs retrouvailles progressives méritait d'avoir. "A l'abandon" est très clairement l'épisode de Callie, puisque cette dernière enchaîne les mauvaises nouvelles, entre la plainte déposée par Murphy (qui est quand même de plus en plus antipathique, pour être franc), l'amputation des 2 jambes de son jeune patient ou encore la fin de ses travaux de recherche avec Derek.

Sara Ramirez enchaîne les scènes avec brio, parvenant à mener son jeu dans une direction tout à fait juste et émotiionnellement forte. Tout ce qui gravite autour de Callie est excellent, que ce soit les échanges touchants avec Arizona (à propos du cas médical comme de leur situation personnelle et amoureuse), ou encore l'accumulation à la fois amusante et terrible des événements. Dommage cependant que les bénéfices de la plainte de Leah s'arrêtent là, car honnêtement, le reste de l'intrigue est assez médiocre.

En outre, "A l'abandon" laisse également encore de côté tout un tas de protagonistes, préférant se concentrer avec précision sur quelques membres du casting. C'est un choix qui pourrait s'avérer efficace, mais qui finit par décevoir car tous les personnages mis au placard déambulent toujours dans les couloirs de l'hôpital sans rien avoir à raconter. Reste toutefois, en dehors de l'amputation de la jeune fille, deux cas médicaux particulièrement poussés (la mort du greffé du rein et la découverte du bébé dans un carton) qui offrent de beaux moments.

En bref : Le couple féminin de la série permet à lui seul de délivrer un solide épisode de "Grey's Anatomy", malgré ses quelques incartades.
Note : 7/10

Sa réconciliation avec Arizona étant désormais bouclée, Callie se concentre cette semaine sur l'autre problème majeur auquel elle doit faire : la fin de ses recherches avec Derek, depuis que la Maison Blanche demande à celui-ci l'exclusivité sur les capteurs. Remontée contre Derek, Callie se décide alors à lui rentrer dans le lard pour le faire réagir, ce qui finit par payer, non sans d'âpres négociations. Vivier du plus gros de la trame comique de "Sauve qui peut", l'intrigue est également une conclusion réussie à quelque chose qui n'avait pas spécialement besoin d'aller plus loin.

L'autre histoire importante de l'épisode tourne autour du petit couple formé par April et Jackson, lorsque la mère de ce dernier débarque à l'hôpital avec un contrat de mariage en main, et met les pieds dans le plat sur toute une série de sujets. Comment seront gérées leurs finances ? Comment seront élevés leurs enfants ? Les questions existentielles n'ont rien d'original, mais elles ont le mérite de mettre en lumière l'évolution des jeunes mariés, ce qui n'est pas pour me déplaire. Il faut dire que "Grey's Anatomy" consacre souvent ses moments les plus mignons à ces deux personnages, et c'est une bonne chose.

Toutefois, au-delà de ces quelques aspects très positifs, l'épisode souffre d'un certain nombre d'intrigues ronronnantes qui n'ont que peu d'intérêt et de rythme, à commencer par l'anniversaire de Richard. Certes, Owen lui confie la tâche de coordonner l'internat des jeunes arrivants, mais on sent que la série n'a plus grand chose à dire sur Richard, qui aurait finalement sûrement dû y passer dans le season 9 finale. De leur côté, Cristina et Meredith portent des cas peu palpitants, Jo et Alex avancent à tous petits pas... Rien d'excitant là dedans.

En bref : Deux bonnes histoires principales pour foule d'éléments pompeux. Corect, mais assez moyen.
Note : 5.5/10

Si le personnage n'a pas toujours été parfaitement utilisé cette année, malgré un début de saison relativement prometteur, Cristina reste à mes yeux le meilleur personnage de "Grey's Anatomy", et forcément, cet épisode a une saveur toute particulière. En effet, celui-ci n'a qu'un seul objectif, nous faire prendre conscience que ses adieux sont pour bientôt, et c'est déjà un déchirement. Dans "La vie rêvée de Cristina", pas de petites blagues entre collègues, pas de médecins qui courent partout, pas de véritable développement des différents protagonistes... mais juste Cristina, qui se retrouve au croisement des deux chemins qu'elle a le choix d'emprunter pour la suite de sa vie.

Si cet épisode n'a pas grand chose de rationnel sur la forme, et se trouve même parfois un peu décousu, il est sacrément inspiré sur le fond, offrant une vraie réflexion sur les décisions les plus importantes de la vie d'une personne et les conséquences qu'elles provoquent quoi qu'il advienne. Tout ceci débute grâce au dilemme qui se pose à l'un des patients de Cristina, qui a la possibilité de choisir de débrancher ou non son respirateur. Les quelques minutes à ses côtés sont bourrées d'émotions et poussent à verser une larme, ce qui n'est pas si courant malgré les nombreux cas dramatiques qui parsèment la série.

Pour le reste, cet opus propose de suivre Cristina dans sa vie de mère de famille d'une part, puis dans sa vie de chirurgienne brillante d'autre part. Le contenu des intrigues développées n'est pas toujours optimal, contrasté par quelques idées quelque peu clichées, mais offre de très sympathiques moments et surtout une vision globale de ce que pourrait devenir Cristina dans un futur que nous n'aurons pas l'occasion de découvrir. En outre, les rôles de Hunt et Meredith, les deux personnes incontestablement les plus proches d'elle, sont plutôt bien définis et surtout très crédibles, sans compter la scène finale, qui offre une réalité alternative à la fois ironique et bien plus réaliste. Bien vu.

En bref : Quelques petits défauts qui ne suffisent pas à parasiter un excellent épisode, qui fait déjà monter les larmes à quelques semaines du départ de Cristina.
Note : 8.5/10

Alors que l'épisode précédent donnait le ton pour la fin de saison, "Contagion" revient à quelque chose de bien plus traditionnel, ce qui est forcément synonyme de petite frustration pour le téléspectateur, qui s'attend à autre chose. Cela n'empêche pas cet opus d'être sympathique et particulièrement fun, notamment parce qu'il place l'ensemble des médecins (ou en tout cas la plupart) du Grey Sloan Memorial dans une situation peu commune : ils deviennent tous malades, contaminés par le virus de la grippe.

L'ouverture de l'épisode est sans doute ce qu'il y a de plus réussi, avec cet enchaînement très dynamique qui sert à la fois à poser la trame de base et à apporter une explication médicale à ce qu'il va se passer ensuite. "Grey's Anatomy" est donc pleinement dans son rôle, et c'est assez réjouissant. Par ailleurs, la contamination de Derek, Alex ou encore Jackson permet aux 3 couples qu'ils forment avec leur compagne respective de nous proposer des échanges plutôt mignons et de les faire évoluer, même de façon mineure.

Malheureusement, "Contagion" n'est pas ce que la série a pu faire de mieux cette année, en particulier à cause d'un filon dramatique beaucoup trop peu exploité, et de cas médicaux qui n'ont aucun intérêt, ou presque. L'intérêt demeure ainsi très limité, malgré une ambiance légère tout à fait divertissante. Par ailleurs, un certain nombre de héros n'ont aucun rayonnement dans l'épisode, à l'instar de Callie, Arizona, Bailey, ou même les internes (en dehors de leur petit concours qui ne passionne qu'eux), et comme aucun protagoniste ne se distingue réellement, le manque de développement se fait ressentir.

En bref : Plaisant.
Note : 6/10

Petit à petit, "Grey's Anatomy" prépare toujours le départ annoncé de Sandra Oh et de son personnage. Toutefois, après un épisode un peu décalé de l'intrigue de la série, temporellement parlant en premier lieu, les scénaristes ont décidé de s'atteler à mettre sur pieds les derniers instants réels de Cristina, en la nommant pour un Harper Avery, la prestigieuse distinction médicale visée par tous. L'idée est judicieuse (et j'ose espérer qu'elle finira par gagner ce prix qu'elle mérite tant), et offre à Cristina un dernier enjeu de taille non négligeable... et une dernière jalousie de ses petites camarades.

En effet, Meredith et Bailey encaissent difficilement le fait que Cristina parvienne à se hisser à un niveau qu'elles n'ont pas (pour l'instant) réussi à atteindre, et le font clairement sentir malgré tous leurs efforts. Le développement des personnages gravitant autour d'elle (à l'exception d'Owen, grand absent de l'épisode) est donc bien pensé et plutôt très positif. De la même façon, "La nomination" offre une multitude de cas médicaux relativement efficaces, à l'instar de cette transplantation d'organe provenant d'un homme atteint du VIH.

L'originalité n'est pas le maître mot de l'épisode, mais les intrigues purement médicales sont légèrement différentes de ce que "Grey's Anatomy" peut proposer en temps normal, une très bonne chose. Pour le reste, la série fait du remplissage avec quelques histoires secondaires pas toujours très inspirées, comme les petits tracas d'argent d'April, le bébé à venir de Callie et Arizona... Autant d'histoires qui n'ont pas grand intérêt, mais qui ne sont pas non plus honteuses. Enfin, un petit mot pour saluer le duo formé par Bailey et Richard, qu'il serait bon de voir plus souvent travailler ensemble.

En bref : Voici que la carrière professionnelle de Cristina est sur le point de prendre de l'envol à quelques hectomètres de la fin. Un twist qui tombe à pic.
Note : 7/10

Après avoir appris sa nomination pour le Harper Avery lors de l'épisode précédent, Cristina était dans "Nuit blanche" confrontée au verdict... et contre toute attente, elle s'est finalement faite coiffer au poteau. J'avoue que j'espérais réellement que le prix lui revienne, notamment pour donner du relief à une carrière médicale à laquelle elle aspire tant depuis 10 ans maintenant. Mais quelque part, les scénaristes ont peut-être perçu dans cet échec une porte ouverte pour envoyer Cristina vers de nouveaux horizons, et ce ne serait pas totalement bête finalement.

Quoi qu'il en soit, les dernières secondes (durant lesquelles Cristina apprend la victoire de l'un de ses adversaires, alors que Meredith lui a pris la main, un très beau geste d'amitié qui contraste avec leurs difficultés récentes) sont poignantes, et confirment que Sandra Oh va cruellement manquer au casting l'an prochain. Parmi les autres bonnes intrigues, "Nuit blanche" peut compter sur Jackson et April, qui se trouvent à nouveau confrontés à de sérieuses divergences de point de vue, sur l'éducation ou encore la religion. La façon dont les choses sont menées me plaît plutôt, et le travail sur l'évolution de ce couple est assez astucieux.

De leur côté, les cas médicaux trouvent toujours une résonnance intéressante, en particulier celui de l'enfant traité par plusieurs médecins du Grey Sloan Memorial et de ses parents, déchirés par les nombreux ennuis de santé du jeune garçon. Néanmoins, l'épisode déraille lors de quelques trajectoires, plombé par quelques personnages installés dans une routine détestable. C'est avant tout le cas de Derek, qui se retrouve cantonné à échanger avec Meredith sur la garde de leurs gamins, et à former des internes... comme il le fait depuis 10 ans. Peut-être serait-il temps de donner à Patrick Dempsey un rôle digne de ce nom, non ?

En bref : Classique mais plutôt bon, une fois encore.
Note : 7/10

Cristina n'a donc pas reçu le Harper Avery en raison du rôle très influent de la fondation éponyme dans le Grey Sloan Memorial Hospital. Telle est la révélation majeure de cet épisode, qui n'est en soi pas un véritable twist explosif, mais qui a le mérite d'expliquer de façon plus intelligente le départ imminent de Cristina. En effet, cette dernière apprend que la "politique" s'est mêlée du concours alors qu'elle aurait dû rafler la mise, tout juste après avoir effectué un choix cornélien ayant coûté la vie à une petite fille. La spirale infernale est extrêmement bien introduite, et la réaction de Cristina en guise de cliffhanger semble être le point de non retour.

Il faut par ailleurs noter que tout ce que "Grey's Anatomy" développe autour de son héroïne est d'une justesse et d'une efficacité absolument redoutables, des émotions dégagées par Sandra Oh jusqu'aux scènes plus légères dans lesquelles chacun tente de la réconforter maladroitement. Tout ceci permet ainsi de sauver "Les raisons du coeur" de ce qui aurait pu être un naufrage absolu, tant les autres intrigues, à quelques exceptions près (Jackson/April et Jo/Alex), sont lancinantes et d'une fadeur tout à fait regrettable.

Je pense notamment à ce qui aurait pu être un petit événement dans la série : le grand retour d'Amelia, la soeur de Derek. Un grand retour qui se fait pourtant par la toute petite porte, alors qu'il aurait sans doute été pertinent de s'attarder davantage sur le personnage depuis que le cabinet de "Private Practice" a quitté le petit écran. Cela n'apporte même pas de vent de fraîcheur au couple Meredith & Derek, qui semble ne continuer d'exister que parce qu'il fait partie des murs. Enfin, pour les budgets de recherches, les états d'âme de Bailey, ou encore tout ce qui gravite autour des internes, pas grand chose à se mettre sous la dent non plus.

En bref : L'exemple type de l'épisode qui ne vaut rien sans Cristina. C'est à la fois réjouissant... et très inquiétant.
Note : 5/10

J'étais persuadé que la dernière scène de l'opus précédent laissait Cristina avec sa décision de quitter Seattle prise, mais finalement, c'est dans "Une proposition en or" que cette dernière semble avoir choisi de s'envoler vers de nouveaux horizons. Tout ceci intervient alors qu'une conférence ne la conduit pas tout à fait par hasard à Zurich, puisqu'elle y retrouve à sa grande surprise Preston Burke, disparu de la série depuis pas mal d'années maintenant (chacun se souvient encore des dérives d'Isaiah Washington). Si l'acteur ne semble pas être l'être le plus tolérant et recommandable de la Terre, revoir Burke est en revanche, honnêtement, un réel plaisir.

Ce dernier a donc fait venir Cristina en Suisse non pas pour la reconquérir, mais tout simplement pour lui proposer un poste : la direction de son hôpital, lui étant sur le départ pour Milan. Si l'on oublie les fonds verts dégueulasses qui sont très franchement une honte pour une série de la trempe de "Grey's Anatomy", l'ensemble de l'intrigue est d'une fluidité absolue et, surtout, permet encore aux scénaristes de justifier et de soigner le départ de Cristina. Avec tous les morts que le Seattle Grace a connu, je pense que celle-ci méritait autre chose, et que sa carrière devait jouer un rôle jusqu'au bout. C'est très bien joué.

Pendant ce temps là, au Grey Sloan Memorial, le quotidien suit son cours, notamment avec Jo qui se retrouve débordée de patients, ou encore April et Jackson, confrontés à la grossesse inattendue de la première. Si tout ceci n'est pas foncièrement mauvais, il faut bien avouer que ça n'a surtout pas le moindre intérêt, notamment sur le plan humoristique, registre beaucoup trop éclipsé ici. Enfin, Amelia est finalement restée dans les parages, et se retrouve à séparer le cerveau de soeurs siamoises. Un cas médical intéressant et assez nouveau, qui se retrouve cependant affecté par une exécution bien trop conventionnelle.

En bref : C'est donc à cause de Preston Burke que Cristina Yang va bientôt faire ses adieux. La boucle est finalement bouclée dans cet épisode bien plus abouti que le précédent... mais toujours grâce à Sandra Oh !
Note : 7/10

Mine de rien, le constat de Derek à la fin de cet épisode fait réfléchir. Ce dernier, qui propose à Meredith de déménager à Washington pour décrocher un nouveau poste qui lui tend les bras, fait remarquer à son épouse que Cristina va partir, qu'Alex a déjà pris les devants... Cette fin de saison 10 ressemble ainsi presque à une fin de série, dans laquelle les personnages historiques sont tous sur le point de franchir une nouvelle étape dans leur vie. "La prochaine étape" est, dans son ensemble, un opus particulièrement attachant et émouvant (même si aucune scène ne se détache clairement), alors que Cristina n'a pas encore fait ses adieux. 

En ce qui la concerne, Owen lui attribue la tâche de recruter un nouveau chef de service (ce qui donne lieu à quelques dialogues particulièrement croustillants avec Sandra Oh en tête d'affiche), avant un échange touchant avec elle en toute fin d'épisode. Le départ de l'actrice et de l'héroïne est donc toujours aussi bien mené, et il faut féliciter les scénaristes de "Grey's Anatomy" pour cela. Pour le reste, les autres intrigues évoluent donc à une vitesse moindre mais de façon très positive malgré tout, notamment parce qu'une grande partie du casting est exploité comme il se doit, ce qui n'a pas franchement été le cas cette saison.

Sur le plan médical, "La prochaine étape" est un peu plus banal et fait preuve d'un certain automatisme, bien que l'histoire développée autour de Bailey soit à elle seule une excellente initiative. Cela permet d'accorder à Chandra Wilson quelques passages efficaces, et de présenter le cas du patient avec une vision légèrement différente, même si tout cela s'est déjà vu dans la série. Enfin, côté humour, l'épisode est évidemment solidement construit avec cette simple histoire de pets et de rots, un running gag idiot mais percutant. Reste que le cas médical en lui-même est malheureusement trop peu intéressant.

En bref : Un curieux sentiment de nostalgie de la série s'installe, avec un focus particulièrement réussi sur l'ensemble des personnages. Un excellent épisode.
Note : 8/10

La série nous y prépare depuis toute une saison maintenant, mais désormais, c'est définitif : Cristina Yang a quitté Seattle, et Sandra Oh a quitté "Grey's Anatomy". Je dois avouer que j'ai toujours du mal à l'assimiler, et à m'imaginer la prochaine saison sans les délires et les instants plus touchants de celle qui reste à mes yeux le meilleur personnage de toute l'histoire du bébé de Shonda Rhimes, mais il va bien falloir s'adapter. Quoi qu'il en soit, s'ils sont finalement dépourvus de toute surprise (ce qui peut constituer une petite déception en soi), les adieux de Cristina sont terriblement drôles et émouvants, comme on pouvait s'y attendre.

En effet, Cristina refuse dans un premier temps de laisser le Grey Sloan Memorial sans avoir pratiquer sa dernière greffe de coeur (quitte à court-circuiter Pierce pour cela), mais finit par se résoudre à partir, poussée par Meredith, après une ultime danse qui fait le bonheur de tous les téléspectateurs de la première heure. Les scènes amusantes et émotionnellement plus fortes s'enchaînent avec fluidité et efficacité, permettant à Cristina de dire au revoir à tous ceux qui ont marqué son aventure durant 10 ans dans les couloirs de l'hôpital. Quant aux dernières secondes, elles permettent au personnage de ne pas partir sur une séquence larmoyante, ce qui n'est pas plus mal.

Toutefois, ce dixième season finale ne se concentre pas uniquement sur Yang, puisque Shonda Rhimes a concocté une nouvelle petite catastrophe, avec la menace d'une attaque terroriste qui secoue toute la ville, et par extension, les médecins de l'hôpital. Toute la première moitié de l'épisode est ainsi très rythmée, avec April et Owen à la manoeuvre, même si le scénario n'est pas forcément très inspiré, et manque de cas médicaux réellement passionnants. Au final, c'est donc plutôt durant la seconde partie que les choses deviennent intéressantes, en offrant de nouvelles perspectives pour la suite.

Tout d'abord, alors que Richard propose d'installer Bailey dans le fauteuil de Cristina, cette dernière lègue ses parts et son siège à Alex. Cela devrait nous donner un début de saison 11 réjouissant, et surtout permettre à Alex d'avoir enfin le premier rôle, lui qui est toujours resté dans l'ombre de Meredith, Cristina et les autres finalement. En outre, l'arrivée de Maggie Pierce révèle elle aussi quelques surprises, puisque cette dernière n'est autre que la fille biologique de... Ellis Grey. Un twist un peu alambiqué, honnêtement, mais qui pourrait bien relancer l'histoire familiale de la série, d'autant que Meredith et Derek sont également dans une situation délicate, et retrouvent un brin d'intérêt scénaristique. Astucieux.

En bref : Peu de grosses surprises, mais une fin de saison réussie qui pose de nouvelles bases et offre à Sandra Oh une sortie digne de son personnage. Cristina Yang me manque déjà cruellement...
Note : 8.5/10

Moyenne de la saison : 6.96/10 [Evolution : -0,73]

La saison 10 est la moins bonne de toute et de loin, et pouvait vraiment inquiéter quant à l'avenir de la série étant donné qu'on perd l'un des meilleurs personnages cristina yang. 

MAIS rassure toi car finalement même si Sandra Oh me manque et que j'espère la revoir un jour en guestar, son départ (et celui de Shane et Leah (ouff)) est plus que profitable à la série !!! car j'ai préféré toute cette saison 11 par rapport aux saisons 9 et 10. 
L'absence de Cristina et le sang neuf apporté avec Amélia et Maggie fait que cette saison 11 est principalement centré sur Meredith, ses origines, sa vie familiale, et Merder, il y a beaucoup de conflit, beaucoup de drames (pour tout le monde) mais ça fait de cette saison 11 totalement divertissante contrairement à la 10. 
Les personnages les mieux développés entre guillemet pour la saison 11 tu verras sont : Meredith, sa nouvelle soeur, amélia et owen, derek (en quelque sorte...), Japril avec la grossesse, et la meilleure surprise vient de Calzona qui devrait te surprendre (très tôt dans la saison 11). 
Le seul bémole malheureusement C'EST ALEX : certes son amitié avec Meredith est développé mais sa relation avec Jo qui est un personnage inexistant et inintéressant enfonce malheureusement ce pauvre Alex dans les intérêts scénaristiques... Même Stephanie est devenu plus intéressante sur le plan du scénario et surtout pour son évolution professionnel tu verras ! 
Il y a vraiment eu de bonnes storylines pour cette saison 11. 
Shonda avait promis que la saison 11 serai celle de Meredith, et elle n'avait pas menti. 

Faut vraiment que tu retiennes les derniers mots de Cristina à Meredith : ce n'est pas Derek le soleil, c'est Meredith. Ces mots font vraiment sens pour l'histoire de Meredith en saison 11 et pour la série en générale. 

Bref à l'année prochaine ! 

Je me lance dans cette saison malgré quelques avis plus ou moins négatifs que j'ai pu entendre sur elle.

Je sais que c'est la dernière saison de Cristina mais bizarrement, ça ne me fait absolument pas peur, au contraire.

Entre Cristina et Owen, c'est terminé ? De toute façon, je crois que depuis el début de leur relation, on imagine que ça va plus ou moins se terminer comme ça !

Webber est mal en point, ainsi qu'Heather (d'ailleurs son copain interne à l'air de beaucoup s'en vouloir de l'avoir pousser à aller chercher Webber).

Beaucoup de panique au sein de l'hôpital après les évènements post final saison 9 !

Sans oublier Callie, qui doit encaisser la tromperie d'Arizona, ça fait beaucoup quand même.

A bientôt pour l'épisode 2 !

J'ai vraiment apprécié cet épisode...

Entre Callie et Arizona, c'est loin d'être facile. Surtout qu'il y a la petite Sophia entre les deux...

Meredith prend les décisions pour Webber, ce que ne semble pas apprécié sa petite amie^^

Les jeunes médecins s'occupent de la famille d'Heather. Je suis déçue que ce personnage meure, elle était douée, c'est clair ! Sa mort aura servit à une chose par contre, à ce qu'ils soient plus unis.

Cristina et Owen ont vraiment du mal à tourner la page.

A bientôt pour l'épisode 3 !